Ouverture du procès en première instance de la société Viêt A
Le Tribunal populaire de Hanoï a ouvert le 3 janvier le procès en première instance contre 38 accusés dans une affaire liée à la société Viêt A, aux ministères de la Santé, des Sciences et des Technologies, ainsi qu’aux unités et organisations concernées.
Les accusés font face à des accusations proposées par le Parquet populaire suprême, qui incluent la violation des règles d’appel d’offres entraînant de graves conséquences et la gestion des biens de l’État entraînant des pertes et du gaspillage ; donner et accepter des pots-de-vin ; abuser de ses fonctions et de ses compétences dans l’exercice de ses fonctions ; et exploiter le pouvoir et l’influence pour un bénéfice personnel.
Parmi eux, le président et directeur général de la société Viêt A, Phan Quôc Viêt, et son directeur général adjoint Vu Dinh Hiêp ont été poursuivis pour violation des règles d’appel d’offres ayant entraîné de graves conséquences et versement de pots-de-vin. Auparavant, Phan Quôc Viêt et Vu Dinh Hiêp avaient été condamnés respectivement à 25 et six ans de prison par le tribunal militaire de Hanoï, bien que leurs verdicts ne soient pas encore juridiquement effectifs.
Pendant ce temps, l’ancien ministre de la Santé Nguyên Thanh Long ; Nguyên Huynh, ancien chef adjoint de la session de gestion des prix des médicaments du Département des médicaments du ministère de la Santé ; Pham Duy Tuyên, ancien directeur du Centre de contrôle des maladies (CDC) de la province de Hai Duong ; Trinh Thanh Hung, ancien directeur adjoint du Département des sciences et technologies du ministère des Sciences et technologies ; l’ancien chef du Département des équipements et travaux sanitaires du ministère de la Santé, Nguyên Minh Tuân ; et l’ancien chef du Département de la planification et des finances du ministère de la Santé, Nguyên Nam Liên, a partagé l’accusation d’avoir « accepté des pots-de-vin ».
L’ancien ministre des Sciences et des Technologies Chu Ngoc Anh et l’ancien vice-ministre des Sciences et des Technologies Pham Công Tac ont été accusés d’avoir violé la réglementation sur la gestion et l’utilisation des biens de l’État, provoquant des pertes et du gaspillage.
Selon l’acte d’accusation du Bureau du procureur populaire suprême, au milieu de l’épidémie de COVID-19 en 2020, le gouvernement a chargé le ministère des Sciences et des Technologies de rechercher et de fabriquer des produits biologiques pour prévenir les épidémies. Par la suite, la recherche sur les kits de test du COVID-19 a été confiée à l’Académie de médecine militaire avec un budget de 18,9 milliards de dôngs (plus de 781.400 USD).
L’accusé Phan Quôc Viêt a réussi à impliquer son entreprise dans le projet de développement du kit de test. En décembre 2021, la police a arrêté et engagé des poursuites judiciaires contre Phan Quôc Viêt pour avoir augmenté le prix des kits de test RT-PCR COVID-19 et avoir soudoyé des responsables de la santé pour qu’ils vendent leurs kits de test.
La société Viêt A a vendu plus de 4,5 millions de kits de tests, occasionnant une perte de 51,4 millions d’USD, dont 16,7 millions d’USD pour l’État.
Comme prévu, le procès en première instance durera 20 jours.
Agence Vietnamienne d’Information – 3 janvier 2024
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