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Séisme en Birmanie : la junte prolonge le cessez-le-feu jusqu’au 30 avril

Le cessez-le-feu en Birmanie a été prolongé ce mardi 22 avril pour une semaine. Une mesure qui devrait faciliter les efforts humanitaires après le séisme meurtrier qui a frappé le centre du pays au début du mois.

Le cessez-le-feu temporaire est toujours en vigueur en Birmanie. La junte au pouvoir a annoncé ce mardi 22 avril le prolongement jusqu’au 30 avril de la trêve dans les affrontements qui l’oppose aux groupes rebelles. Cette mesure avait été prise le 2 avril pour faciliter les efforts humanitaires après le séisme meurtrier qui a frappé le centre du pays.

L’annonce du prolongement du cessez-le-feu a été faite à quelques heures de l’expiration prévue de ce cessez-le-feu, à minuit heure locale (17 h 30, heure de Paris).

«L’armée prolonge le cessez-le-feu temporaire du 23 avril au 30 avril dans le but de poursuivre la reconstruction et la réhabilitation» des régions touchées le 28 mars par le tremblement de terre de magnitude 7,7 qui a tué plus de 3 700 personnes, a écrit son équipe d’information dans un communiqué.

Les généraux ont toutefois menacé de prendre les «actions nécessaires» si ses ennemis s’en prennent aux «routes de communication», «aux postes des forces de sécurité» ou s’ils essayent «d’étendre leur territoire» durant la trêve, ont-ils prévenu.

Plus de 60 000 personnes installées dans des camps

En dépit de la première annonce de trêve, les opérations militaires se sont poursuivies des deux côtés, ont rapporté les Nations unies, des groupes de suivi du conflit et des habitants. Les groupes d’aide humanitaire et les puissances régionales ont appelé à respecter le cessez-le-feu alors que les efforts humanitaires entrent dans leur quatrième semaine.

Le chef de la junte, Min Aung Hlaing, a rencontré jeudi 17 avril à Bangkok, en Thaïlande, le Premier ministre malaisien, Anwar Ibrahim, qui occupe aussi la présidence tournante du bloc régional de l’Asie du sud-est (Asean), pour des rares discussions au plus haut niveau. Ensemble, ils ont évoqué la situation humanitaire catastrophique dans le pays.

Plus de 60 000 personnes vivent dans des camps de tentes après le séisme, selon les Nations unies qui évoquent deux millions de Birmans «dans un besoin critique d’aide et de protection». Depuis le coup d’Etat du 1er février 2021, la Birmanie est enlisée dans un conflit sanglant entre la junte et des groupes rebelles issus des minorités ethniques et du mouvement pro-démocratie.

Libération avec Agence France Presse – 22 avril 2025

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