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Escroqueries en ligne : la Birmanie remet à la Chine deux suspects

Les autorités birmanes ont remis à la Chine deux hommes soupçonnés d’être impliqués dans des escroqueries en ligne ciblant des citoyens chinois, a rapporté un média d’État, sans préciser…

Les autorités birmanes ont remis à la Chine deux hommes soupçonnés d’être impliqués dans des escroqueries en ligne ciblant des citoyens chinois, a rapporté un média d’État, sans préciser la nationalité des deux suspects.

En Birmanie, des organisations criminelles sont accusées de kidnapper des étrangers, notamment des citoyens chinois, ou de les attirer vers des enclaves qui échappent à toute loi le long des frontières septentrionales et orientales du pays, et de les contraindre à participer à des escroqueries en ligne, ciblant généralement leurs compatriotes.

Les escrocs tentent de convaincre leurs victimes, après des semaines de contacts, d’investir de l’argent dans de fausses plateformes d’investissement et autres faux projets.

Les deux suspects ont été remis aux autorités chinoises mercredi à l’aéroport international de Rangoun, selon un communiqué du journal d’Etat Global New Light of Myanmar.

L’un d’eux serait « une figure centrale dans le domaine de la fraude », précise le journal, selon lequel six personnes soupçonnées d’escroquerie en ligne ont déjà été remises à la Chine en juin.

Fin juillet, la Chine a demandé à la junte au pouvoir en Birmanie d' »éradiquer » ces centres criminels installés dans les zones frontalières, fustigeant des fraudes qui « contreviennent gravement aux intérêts des personnes tant en Chine qu’en Birmanie », dans un communiqué de l’ambassade de Chine en Birmanie.

Outre des Chinois, des Cambodgiens, Thaïlandais ou Laotiens seraient aussi attirés en Birmanie par de fausses promesses de travail bien rémunéré ou de liens amoureux.

Les autorités de ces différents pays ont mené une « opération spéciale » ciblant les aigrefins 2.0, affirme le Global New Light, sans préciser si cette opération avait permis les récentes arrestations.

En juin, la Thaïlande avait coupé la fourniture d’électricité à une ville birmane frontalière, Shwe Kokko, servant de base à des activités illégales de jeux d’argent et à des escroqueries en ligne sous la coupe d’une milice ethnique pro-armée selon des analystes.

Agence France Presse – 24 août 2023

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