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THE SYMPHONY WINS, le nouveau film de François Bibonne sur le football au Vietnam

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Après un premier film intitulé Once Upon a Bridge in Vietnam, le jeune réalisateur français nous dévoile son nouveau film, The Symphony Wins, coécrit avec Louis Suter. Le Petit Journal, a reçu à l’occasion, Francois Bibonne pour qu’il nous en dévoile davantage.

Le Petit Journal avait déjà rencontré François Bibonne concernant son premier projet cinématographique au Vietnam. A l’occasion de la sortie prochaine de son deuxième film : The Symphony Wins, nous avons souhaité le rencontrer pour échanger sur ce nouveau projet audiovisuel.

LPJ : Nous avons regardé sur YouTube le trailer de The Symphony Wins , qui portera sur le foot, c’est surprenant après un premier film sur la musique classique, pourriez-vous nous en dire davantage sur votre démarche artistique ?

Ce second projet cinématographique porte effectivement sur le football au Vietnam, mais il y a toujours une démarche artistique car j’utilise la musique comme moteur de narration du film.

C’est un film qui croise sport et musique. J’ai souhaité incorporer au film de la musique traditionnelle vietnamienne.

J’ai filmé et enregistré des musiques percussives avec des gongs, une musique jouée par des Bahnars, une ethnie chrétienne du centre du Vietnam. Le film mêlera musique classique vietnamienne et européenne.

En parallèle j’ai suivi de près des footballeurs vietnamiens ainsi que le coach français Philippe Troussier, actuel entraineur de l’Équipe nationale masculine du Vietnam. Cela m’a permis de faire une nouvelle fois, un lien entre la France et le Vietnam à travers le football.

LPJ : Pourriez-vous nous en dire plus sur la trame narrative du film ?

The Symphony Wins, traite de la place du football au sein de la culture vietnamienne.

Comme dans mon premier film, j’ai souhaité donnée une dimension chronologique à la trame narrative de The Symphony Wins. Le cadrage de départ est d’envergure nationale car je filme l’Équipe nationale du Vietnam à Hanoï puis progressivement le documentaire se déplace hors de la ville, là où les gens jouent au foot.

Le football fait partie intégrante de la culture populaire vietnamienne : dans les villes comme dans les campagnes tout le monde joue au foot. Dans tous les bars au Vietnam on diffuse les matchs de football sur leurs écrans. Il y a beaucoup de ferveur autour du foot au Vietnam, c’est un sport fédérateur.

LPJ : Comment vous est venu l’idée de ce film pour le moins atypique ?

J’ai voulu aller vers d’autres thématiques. Différents éléments ont fait que je me suis dirigé vers le football comme sujet central de ce second film. J’ai tout d’abord pris conscience de la popularité du foot au Vietnam à travers une anecdote d’une amie.

« Quand je suis allée au Vietnam il y a plus de dix ans, pour rire, j’ai dit que c’était moi, Zidane. Des centaines de vietnamiens et vietnamiennes sont venus vers moi pour me toucher et avoir un autographe ! C’est devenu tellement n’importe quoi que j’ai dû dire la vérité ! », Esther Lehoczky

J’ai ainsi pris conscience de la dimension populaire du football au Vietnam.

J’ai surtout lu dans la presse le succès de l’équipe féminine nationale qui a participé à la coupe du monde. J’ai rencontré Philippe Troussier, le coach de l’Équipe nationale du Vietnam, qui m’a longuement parlé de ce sport. Puis l’approche des jeux olympiques, qui fait de l’année 2024, une année propice au sport.

À partir de tous ces éléments, ces rencontres, j’ai choisi le football comme thématique central de mon second film, mais toujours mêlé à l’univers musical, car je suis un passionné de musique.

LPJ : Vous avez évoqué l’équipe féminine nationale, quelle est la place de la femme dans le monde du football au Vietnam ?

L’équipe féminine a eu beaucoup de retentissent au Vietnam, et pour cause elles sont  à la 32e place du dernier classement mondial féminin de la FIFA. Je souhaiterais incorporer plus de femmes dans mon projet, suivre des joueuses vietnamiennes, cela me permettrait d’en apprendre davantage sur les enjeux de la société vietnamienne pour une femme qui veut faire du foot son métier.


LPJ : Comment est financé ce second tournage ?

Je n’ai pas eu de sponsors pour le premier film, mais le football étant une thématique fédératrice, j’espère que cela attirera des sponsors qui participeront au financement du film.

Par Tylia Belghazi – Lepetitjournal.com – 21 décembre 2023

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