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Pollution atmosphérique : Seules six provinces de Thaïlande dans le vert !

Seules six des 77 provinces de Thaïlande affichaient des taux jugés sains de pollution aux particules ultra fines (PM2,5) jeudi matin. La ville de Bangkok invite ceux qui le peuvent à travailler de chez eux.

Le ministère thaïlandais de l’Environnement ainsi que l’Administration métropolitaine de Bangkok (BMA) ont sollicité la coopération des secteurs public et privé de Bangkok et des provinces voisines les invitant à autoriser leurs employés à travailler à domicile jusqu’à ce week-end, en raison de la détérioration de la qualité de l’air, rapporte la radiotélévision locale ThaiPBS.

Bangkok et ses environs connaissent généralement des épisodes de forte pollution au particules ultra fines en cette période de l’année, lorsque les conditions climatiques de la saison dite « froide » ou « sèche », caractérisées par un air plus sec et stagnant, sont peu favorables à la dispersion des polluants urbains.

À cela s’ajoute de grandes quantités additionnelles de particules issues des brûlis agricoles. Nombre d’agriculteurs en Thaïlande et dans les pays voisins mettent en effet le feu aux déchets organiques subsistant dans leurs champs après la récolte tandis que certains cultivateurs de canne à sucre incendient des champs entiers pour faciliter la collecte des plants, qui se déroule généralement de novembre à mars, donnant lieu à des incendies spectaculaires générateurs de quantités colossales de fumées. La Thaïlande est le 3e exportateurs mondial de canne à sucre.

Le journal The Nation notait mercredi que les taux de PM2,5 relevés à 11 heures s’élevaient à 75 microgrammes par mètre cube (µg/m³) dans plus de 20 districts de Bangkok, soit trois fois au-dessus du taux recommandé par l’OMS sur 24 heures. 

44 provinces thaïlandaises dans le rouge

Les PM2,5, ou particules de moins de 2,5 microns de diamètre, sont un mix de microgouttelettes et de particules solides pouvant être constituées par de la poussière, de la suie ou encore de la fumée. Elles sont si petites qu’elles peuvent se loger profondément dans les poumons et pénétrer dans le sang.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS) le niveau d’exposition maximum quotidien aux particules fines PM2.5 ne doit pas dépasser les 25 µg/m³. Il s’agit de l’une des principales mesures sur lesquelles est basé l’indice de qualité de l’air (AQI) utilisée par l’application IQAir. Les autorités thaïlandaises ont fixé ce seuil à 37,5 µg/m³.

Mercredi à 18 heures, 31 des 50 districts de la capitale affichaient des taux de PM2,5 supérieurs à 75 µg/m³, un niveau de pollution atmosphérique jugé dangereux pour la santé et classifiés en rouge.

Jeudi matin (8h30), pas moins de 44 provinces étaient dans le rouge selon la classification du site dédié au suivi des niveaux de PM2,5 de l’Agence thaïlandaise pour le développement de la géoinformatique et des technologies spatiales (Gistda).

Le site https://pm25.gistda.or.th/ classifie les taux de pollution aux PM2,5 selon cinq niveaux représentés par des codes couleur : le bleu et le vert signalent des taux jugés sains, le jaune un air modérément pollué, la couleur orange indique que des risques pour les personnes sensibles, et le rouge est considéré dangereux pour la santé.

Jeudi matin, seules les provinces côtières de Phuket, Chumphon, Ranong, Surat Thani, Krabi et Phang Nga, étaient classées en vert.

Lepetitjournal.com – 15 février 2024

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