Les fonctionnaires de Bangkok travaillent à domicile pour fuir la pollution
Face à l’augmentation alarmante des niveaux de pollution atmosphérique à Bangkok, les fonctionnaires de l’administration métropolitaine de Bangkok (BMA) ont reçu l’ordre de travailler à domicile pendant deux jours, les 15 et 16 février. Cette mesure vise à minimiser l’impact sur la santé des employés et à réduire les émissions de gaz à effet de serre provenant de la circulation.
La décision a été prise suite à l’enregistrement de niveaux de PM2.5 dangereusement élevés dans la capitale. Mercredi 14 février au matin, les concentrations de PM2.5, ces particules fines d’un diamètre inférieur à 2,5 micromètres, atteignaient 75 microgrammes par mètre cube (µg/m³) dans plus de 20 districts de Bangkok. C’est deux fois plus que la norme de sécurité thaïlandaise de 37,5 µg/m³ pour une moyenne de 24 heures. Une telle concentration est considérée comme “dangereuse pour la santé”.
Chadchart Sittipunt, gouverneur de Bangkok, a déclaré que la BMA avait également demandé à ses 150 agences et partenaires privés de la ville d’envisager de laisser leur personnel travailler à domicile jeudi et vendredi. On estime que 60 000 personnes seront ainsi amenées à rester chez elles pendant deux jours.
Le département de contrôle de la pollution prévoit une augmentation des niveaux de PM2.5 à Bangkok et dans le centre de la Thaïlande jusqu’à samedi. Cette situation est due à la stagnation de l’air et à l’augmentation du nombre de points chauds causés par les incendies en plein air dans le nord et le nord-est de la Thaïlande, ainsi qu’au Cambodge. Le smog créé par ces incendies sera ensuite transporté vers les zones métropolitaines par les vents d’est et de nord-est.
Gavroche-thailande.com – 16 février 2024