La qualité de l’air au Cambodge
Selon le ministre de l’Environnement, le Cambodge affiche une qualité de l’air satisfaisante, contrairement à ses voisins confrontés à de graves problèmes de pollution.
Depuis hier, Phnom Penh se réveille sous la brume. Rien d’inquiétant selon le ministère de l’Environnement qui a indiqué qu’entre le 1er et le 21 janvier 2025, la qualité de l’air à Phnom Penh et dans les provinces a respecté les normes publiques en vigueur.
Une qualité de l’air satisfaisante malgré les enjeux régionaux
Lors d’une cérémonie marquant la reconnaissance de Kampong Chhnang comme première province modèle sans déchets ni plastiques dans les lieux publics, le ministre de l’Environnement, Eang Sophalleth, a affirmé que la qualité de l’air au Cambodge demeure bonne et ne nuit pas à la santé publique. Ce constat contraste selon lui avec les défis rencontrés par les pays voisins, confrontés à de graves problèmes de pollution atmosphérique.
« Je tiens à confirmer qu’aujourd’hui, la qualité de l’air au Cambodge est bonne […] alors que certains pays autour de nous souffrent d’une pollution [de l’air] sévère », a-t-il déclaré le 22 janvier.
Un appel à la vigilance pour préserver cet équilibre
Le ministre a exhorté ses concitoyens à éviter toute action pouvant altérer la qualité de l’air, notamment la combustion de déchets et de plastiques, qui nuit non seulement à l’environnement mais aussi à la santé publique.
Il a également insisté sur la nécessité d’appliquer efficacement la circulaire gouvernementale relative aux mesures de prévention et de réduction de la pollution de l’air. Celle-ci vise à gérer les différentes sources de pollution et à garantir la sécurité et le bien-être des citoyens.
Les causes principales de la pollution identifiées
Les activités contribuant à la dégradation de la qualité de l’air comprennent les émissions de véhicules industriels, le dépôt et l’incinération de déchets plastiques, ainsi que la poussière générée par les chantiers de construction. Les incendies de forêt, la combustion de déchets agricoles et solides à ciel ouvert, ainsi que les feux dans les décharges, figurent également parmi les principaux facteurs.
Un suivi accessible via une application dédiée
Les particuliers peuvent désormais suivre les niveaux de pollution grâce à une application mobile développée par le ministère. Elle est disponible en khmer sur l’App Store pour les utilisateurs d’iOS et sur Google Play pour Android.
Pour ceux qui ne maitrisent par encore suffisamment le khmer, il existe une application en Français , IQAir AirVisual qui offre des informations en temps réel sur la qualité de l’air et les prévisions météorologiques dans plus de 100 pays dont le Cambodge. Elle permet de suivre les principaux polluants, fournit des alertes, des recommandations de santé personnalisées, et inclut une carte mondiale interactive. Disponible gratuitement sur iOS et Android, elle peut se synchroniser avec des dispositifs comme l’AirVisual Pro pour surveiller la qualité de l’air intérieur.
Lepetitjournal.com – 24 janvier 2025
