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Séisme en Asie : à Limoges, l’ONG Pompiers de l’Urgence Internationale juge trop flou l’appel à l’aide de la Birmanie

Sortant de son isolement habituel, la junte militaire au pouvoir en Birmanie a lancé un appel à l’aide internationale après le séisme qui a frappé le pays ce vendredi. Volontaire pour aider, l’ONG limougeaude des PUI attend toutefois des précisions sur le type d’aide souhaité.

Après le violent séisme de magnitude 7,7 qui a frappé l’Asie du Sud-Est, la Birmanie fait état d’un très lourd bilan (provisoire) de plus d’un millier de morts. Dès la survenue de la catastrophe, comme toujours, l’ONG limougeaude Pompiers de l’Urgence Internationale s’est dite prête à déployer une équipe. Mais « l’appel à l’aide internationale de la Birmanie n’est absolument pas précis. C’est beaucoup trop vaste », déplore son président et fondateur, qui s’interroge : « ce sont des équipes médicales qui sont demandées ou des équipes de recherche, ou de l’eau potable, ou d’autres équipes spécialisées ? »

Sur France Info, ce samedi matin, le colonel Philippe Besson a aussi pointé les problèmes de sécurité qui ne manqueront pas de se poser dans un pays en guerre civile. « La zone de Mandalay est encore victime des attaques aériennes », explique-t-il. Autre difficulté : l’accès à la zone la plus sinistrée, proche de l’épicentre, à 6h de route de Rangoun et de son aéroport. « En termes de logistique, c’est un challenge considérable« , souligne le président des PUI.

our lui, le bilan « va être beaucoup plus lourd » que ce qui est annoncé ce samedi matin, mais « la difficulté, c’est d’avoir des informations fiables, les remontées de terrain sont très faibles ».  Pour Philippe Besson, l’ampleur des dégâts est liée à la faible profondeur du séisme (10 km), suivi d’une forte réplique.

C’est d’ailleurs sans doute l’ampleur de la catastrophe qui explique l’appel à l’aide internationale lancé par la Birmanie, pays très fermé gouverné par une junte militaire, « ce qui a surpris beaucoup d’équipes internationales, nous y compris » relève le président des PUI. Il explique d’ailleurs ne pas savoir du tout quel est « le niveau de compétence » des Birmans en matière de secours.

Par Fabienne Joigneault – Ici Limousin – 29 mars 2025

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