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Phnom Penh presse Bangkok de libérer ses 18 soldats détenus

Deux jours après la signature de l’accord de paix de Kuala Lumpur, Hun Manet a exhorté son homologue thaïlandais à libérer sans délai les 18 soldats cambodgiens détenus, conformément à la Déclaration conjointe.

Le Premier ministre cambodgien Hun Manet et son homologue thaïlandais Anutin Charnvirakul ont réaffirmé, le 28 octobre à Kuala Lumpur, leur volonté d’appliquer pleinement la Déclaration conjointe de Kuala Lumpur signée deux jours plus tôt lors du 47ᵉ Sommet de l’ASEAN. Ce texte, paraphé en présence du président américain Donald Trump et du Premier ministre malaisien Anwar Ibrahim, vise à tourner la page des affrontements frontaliers et à instaurer une coopération durable entre les deux pays.
 

Appel au respect des engagements et à la libération des soldats

Lors de la rencontre bilatérale, Hun Manet a de nouveau demandé la libération immédiate des 18 soldats cambodgiens détenus en Thaïlande, détenus depuis 91 jours. Cette exigence, prévue au point 5 de l’accord, a été renouvelée « pour des raisons humanitaires » et en conformité avec les engagements pris.
Le Premier ministre a insisté sur la nécessité d’une mise en œuvre sincère de la Déclaration, estimant que « sans coopération réelle, celle-ci ne pourra atteindre ses objectifs ».

Un haut responsable du Département d’État américain, cité par Reuters, a confirmé que Washington attend de la Thaïlande qu’elle coopère immédiatement avec le Cambodge pour la libération des soldats. « Notre attente est que le processus, pour l’ensemble des engagements, commence dès la signature », a-t-il déclaré.

Des premiers gestes sur le terrain

Conformément à l’accord, le Cambodge a déjà commencé à retirer les armes lourdes  déployées le long de la frontière. Cette mesure, observée par l’équipe d’observateurs de l’ASEAN, vise à renforcer la confiance mutuelle. Bangkok doit suivre dans les prochains jours, selon les discussions en cours sur les modalités du désarmement progressif.

Hun Manet a réaffirmé que les deux pays, « voisins permanents », doivent continuer à « travailler main dans la main pour que leurs peuples puissent vivre côte à côte dans la paix et la prospérité partagée pour les générations à venir ».

Si le Comité international de la Croix-Rouge a confirmé que les soldats détenus sont en bonne santé et traités avec humanité, leurs familles, ainsi que les autorités cambodgiennes, demeurent dans l’attente de leur retour.
Le Comité cambodgien des droits de l’homme poursuit le dialogue avec les organisations régionales et internationales afin d’obtenir la libération des militaires, signe que la réconciliation reste fragile malgré la dynamique de paix enclenchée.

Lepetitjournal.com – 29 octobre 2025

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