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Mines : la Thaïlande dévoile de nouvelles preuves accablantes contre le Cambodge

La Thaïlande affirme avoir réuni de nouvelles preuves montrant que des soldats cambodgiens ont récemment posé des mines PMN-2.

Un rapport militaire identifie les mêmes soldats dans des vidéos d’entraînement de pose de mines et dans des images de terrain, renforçant les accusations de Bangkok.

Sept soldats thaïlandais en patrouille sur leur propre territoire, ainsi qu’un civil chinois tentant de franchir la frontière illégalement, ont dû être amputés après avoir déclenché ces mines récemment posées le long de la zone frontalière, en violation flagrante de la Convention d’Ottawa.

Plusieurs soldats ont été blessés alors qu’ils patrouillaient sur des sentiers récemment inspectés et déminés sur le territoire thaïlandais, mais le Cambodge continue d’affirmer pour sa défense que ce sont d’anciennes mines datant de la guerre civile.

Des preuves irréfutables contre le Cambodge

Un rapport de la deuxième armée a révélé jeudi 4 décembre que de nouvelles mines antipersonnel PMN-2 avaient été découvertes dans la zone frontalière entre la Thaïlande et le Cambodge.

Cette découverte fait suite à la collecte de preuves solides indiquant que les forces cambodgiennes avaient posé ces mines.

Cela correspond aux vidéos d’entraînement datant du 8 juin, trouvées par une équipe de déminage en août sur un téléphone portable perdu par un soldat cambodgien, qui montrent des militaires s’exerçant à la pose de mines terrestres.

En comparant les photographies et les séquences vidéo, il a été confirmé que les mêmes soldats apparaissaient à la fois dans les clips d’entraînement et dans les images montrant l’enfouissement de mines terrestres en territoire thaïlandais.

Des détails spécifiques concordants — notamment les uniformes, l’équipement de terrain et des caractéristiques distinctives comme des cicatrices ou des objets personnels — ont permis de confirmer qu’il s’agissait de militaires en service actif et non de civils.

Ces éléments contredisent directement les déclarations du Cambodge qui avait accusé la Thaïlande d’avoir créé ces vidéos avec de faux militaires.

Les enquêteurs ont également établi que les mines avaient été posées récemment et qu’il ne s’agissait pas de vestiges anciens.

Le Cambodge accusé de violer la Convention d’Ottawa

Ces conclusions mettent en évidence une violation grave de la Convention d’Ottawa, notamment de son article 1, qui interdit l’utilisation, la mise au point, la production et le stockage de mines antipersonnel.

Elles enfreignent également l’article 5, qui impose aux États signataires de déminer leur territoire et de s’abstenir d’y poser de nouvelles mines.

« La pose de nouvelles mines terrestres sur le territoire thaïlandais constitue une violation flagrante des principes humanitaires internationaux et menace directement la vie des civils et du personnel travaillant dans la région », a déclaré la deuxième zone militaire.

Elle a appelé le Cambodge à cesser immédiatement toutes les activités de pose de mines terrestres, à autoriser des inspections conjointes de la zone et à fournir des informations précises à la communauté internationale.

La Thaïlande reste attachée aux principes humanitaires internationaux, aux droits de l’homme et au maintien de relations pacifiques avec les pays voisins afin de garantir la stabilité dans la région frontalière et au-delà, a-t-elle ajouté.

Reste désormais à savoir si les mécanismes prévus par la Convention d’Ottawa seront activés pour examiner la responsabilité du Cambodge.

La Thaïlande a également demandé aux gouvernements étrangers et aux ONG internationales de cesser toute aide au déminage au Cambodge.

Toutelathailande.fr avec The Nation Thailand – 5 décembre 2025

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