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Le tribunal français ouvrira le procès de Trân Tô Nga le 12 octobre

Le président de l’Association des victimes vietnamiennes de l’agent orange/dioxine (VAVA), Nguyên Van Rinh, a envoyé une lettre exprimant son soutien à Trân Tô Nga, franco-vietnamienne, qui avait intenté une action en justice contre 26 entreprises chimiques américaines pour avoir produit des toxines chimiques pulvérisées par l’armée américaine pendant la guerre du Vietnam, entraînant de graves conséquences pour la communauté, ses enfants et elle-même.

Le Tribunal de grande instance d’Evry, en banlieue parisienne, où Trân Tô Nga a déposé le procès en mai 2014, a décidé d’ouvrir le procès sur cette affaire le 12 octobre.

Dans la lettre, le président de l’Association des victimes vietnamiennes de l’agent orange/dioxine (VAVA), Nguyên Van Rinh, a affirmé que la VAVA avec sa mission de soutien et de protection des droits et intérêts légitimes des victimes d’agent orange/dioxine, accompagnera toujours Mme Nga.

Jusqu’à présent, l’association a recueilli 416 200 signatures de ses membres et de personnes de bonne volonté en faveur du procès.

Il a exprimé son espoir que le tribunal français maintiendra justice pour Mme Nga et sa famille.

En mai 2014, Trân Tô Nga, né en 1942, a intenté une action en justice. Le 16 avril 2015, le tribunal d’Evry a tenu la première audience sur l’affaire, mais depuis, les avocats des sociétés chimiques poursuivies ont tenté par tous les moyens de prolonger les procédures.

Mme Nga est diplômée d’une université de Hanoï en 1966 et est devenue correspondante de guerre de l’Agence d’information de Libération, aujourd’hui l’agence vietnamienne d’information. Elle a travaillé dans certaines des zones les plus touchées par l’agent orange/dioxine du sud du Vietnam, telles que Cu Chi, Bên Cat et le long du sentier Hô Chi Minh, subissant elle-même des effets de contamination.

Parmi ses trois enfants, le premier est mort de malformations cardiaques et le second souffre d’une maladie du sang.

En 2009, Mme Nga, qui a contracté un certain nombre de maladies aiguës, a comparu en tant que témoin devant la Cour d’opinion publique de Paris, en France, contre les entreprises chimiques américaines.

De 1961 à 1971, les troupes américaines ont pulvérisé plus de 80 millions de litres d’herbicides – dont 44 millions de litres d’agent orange, contenant près de 370 kg de dioxine – sur le Sud Vietnam.

En conséquence, environ 4,8 millions de Vietnamiens ont été exposés au produit chimique toxique. De nombreuses victimes sont décédées, tandis que des millions de leurs descendants vivent avec des malformations et des maladies résultant directement des effets des produits chimiques.

Agence Vietnamienne d’Information – 29 Septembre 2020

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