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Birmanie : un important groupe rebelle du Karen suspend un de ses chefs

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Un des plus importants groupes rebelles ethniques de Birmanie a annoncé samedi 10 juillet avoir suspendu, en attendant une enquête, un de ses principaux chefs, accusé par les médias d’État d’avoir massacré des civils.

L’Union nationale Karen (KNU) affronte depuis des décennies le pouvoir birman, réclamant plus de droits pour le peuple karen. Forte de plusieurs milliers d’hommes, elle se montre particulièrement remontée contre la junte depuis le putsch du 1er février. Mais des dissensions sont apparues dans la direction du groupe quant à l’attitude à avoir face à la junte.

Enquête en cours sur un massacre de civils

En mai, les médias d’État avaient accusé des combattants d’une des factions de la KNU, la KNDO, d’avoir tué 25 travailleurs du bâtiment. La KNU avait répondu qu’elle mènerait une enquête. Le groupe a suspendu le chef de la KNDO, le général Ner Dah Bo Mya, et son second, le lieutenant Saw Ba Wah, pour la poursuite de l’enquête.

Les régions frontalières de la Birmanie sont un patchwork de territoires tenus par plus d’une vingtaine de groupes rebelles, qui se battent depuis des décennies pour demander plus d’autonomie et de ressources pour leurs peuples.

En mars, la KNU s’était emparé d’une base militaire près de la frontière thaïlandaise. L’armée avait riposté avec des frappes aériennes dans la région, les premières depuis plus de 20 ans.

Radio France Internationale avec Agence France Presse – 10 juillet 2021

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