Infos Thailande

Thaïlande : la monarchie protégée par la Cour constitutionnelle

Print Friendly, PDF & Email

En Thaïlande, la Cour constitutionnelle a tranché, hier, mercredi 10 novembre : réclamer une réforme de la monarchie équivaut à une tentative de renverser l’État. Une décision très inquiétante pour des centaines d’activistes.

En prononçant leur célèbre discours en dix points qui demandait une réforme de l’institution monarchique, en août 2020, les célèbres militants Rung, Mike et Anon ont violé la Constitution et tenté selon la Cour de « renverser le gouvernement démocratique de la Thaïlande avec le roi comme chef d’État ».

Une décision qui inquiète

Aucune sentence n’est pour l’instant prononcée à l’encontre des activistes, mais la décision inquiète : des centaines d’entre eux, y compris une douzaine de mineurs, sont toujours dans l’attente de leur procès, pour lèse-majesté ou trouble à l’ordre public, et cette clarification de la Cour pourrait donner des bases juridiques pour réclamer la prison à perpétuité à leur encontre.

Frapper fort

Malgré leurs dénégations, les partisans d’une réforme de la monarchie sont accusés par les conservateurs d’avoir, à terme, l’abolition de celle-ci dans leur agenda et l’établissement d’une République en Thaïlande. Il s’agit donc de frapper fort dès le début du mouvement pro-réforme afin de décourager leur base de soutien, y compris au sein de certains partis politiques qui se sont récemment emparé de la question.

Par Carol Isoux – Radio France Internationale – 11 novembre 2021

Translate / Dịch

En poursuivant la visite de ce site, vous acceptez l’utilisation de traceurs (cookies) vous permettant juste d'optimiser techniquement votre navigation. Plus d’informations

En poursuivant la visite de ce site, vous acceptez l’utilisation de traceurs (cookies) vous permettant d'optimiser techniquement votre navigation. Aucune information sur votre utilisation de ce site ne sera partagée auprès de quelconques médias sociaux, de sociétés commerciales ou d'agences de publicité et d'analyse. Cliquer sur le bouton "Accepter", équivaut à votre consentement.

Fermer