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Un grand attachement pour l’Asie

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Le chanteur Christophe s’est éteint, emporté par un emphysème dans la nuit du jeudi 16 avril. Il avait 74 ans. Adulé au Vietnam au milieu des années 1960, le chanteur s’était rendu pour la première fois à Hô Chi Minh-Ville en novembre 2013.

Ce samedi 23 novembre 2013, au Théâtre Hoà Binh de Hô Chi Minh-Ville, toute la communauté francophone était là pour saluer leur idole et chanter avec lui tous ses grands classiques. Les fans absolus connaissaient en effet par coeur, de A à Z toutes les paroles de Je ne t’aime plus ; Oh ! mon amour ; Maman ; Mal ; Main dans la main et bien entendu Aline. Pour eux, c’était un moment magique, irréel, et pour l’artiste un vrai retour aux sources.

Pour l’ensemble du public présent, Christophe était quelqu’un qui avait marqué leur jeunesse. D’ailleurs depuis cinquante ans, Aline et les autres titres yéyés finalement peu connus en France étaient restés dans les mémoires vietnamiennes. En 2002, Christophe retourna sur scène à l’Olympia de Paris, vingt-sept ans après son dernier concert. Sept ans plus tard, il se lançait dans sa véritable première tournée française de plus de 80 dates puis arriva son fameux Intime Tour où seul en scène, le chanteur alternait entre piano, claviers et guitares. Allait-il inscrire le Vietnam dans sa prochaine tournée ?

Une belle décision


C’est Patrick Désir, président de l’association Poussières de vie et grand fan de l’artiste qui saura le convaincre. De plus, en 2013, il était aussi question de fêter le quarantième anniversaire des relations diplomatiques entre le Vietnam et la France. Tous les voyants étaient donc au vert. L’artiste s’envola pour Hô Chi Minh-Ville le 17 novembre en compagnie de sa fille, Lucie, eurasienne, comme Véronique, l’ancienne épouse du chanteur. Il rêvait en secret d’explorer l’Asie et il ne fut pas déçu. À la fin de son concert, ses fans de la première heure poseront en grappes autour de lui, lui feront signer des disques, des livres et même des affiches.

Ils sont aujourd’hui bien attristés en apprenant le décès de cet artiste majeur, amoureux de la cuisine vietnamienne et du cinéma, entre 1965 et 2020. Ils continueront inlassablement à chanter : “J’avais dessiné sur le sable son doux visage qui me souriait…”

Le Courrier du Vietnam – 27 avril 2020

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