La prison n’est pas qu’un lieu de détention
Tout ce qui se déroule dans l’établissement pénitentiaire de Thu Duc témoigne de la belle tradition de la nation vietnamienne, du respect des normes internationales sur les droits de l’homme.
En réalisant les dispositions de la loi vietnamienne comme internationale sur le respect des droits de l’homme, en assurant l’humanité socialiste dans la détention et la rééducation, la Direction des superviseurs de l’établissement pénitentiaire de Thu Duc à Hô Chi Minh-Ville au Sud a transformé cet endroit en un lieu d’éducation et d’assistance aux détenus étrangers pour les épauler à corriger leurs erreurs, à se préparer à la réinsertion sociale pour rentrer chez eux.
Tout ce qui se déroule dans cet établissement pénitentiaire témoigne de la belle tradition de la nation vietnamienne, du respect des normes internationales sur les droits de l’homme que le Vietnam était une partie.
La prison n’est pas qu’un lieu de détention
Selon le sous-colonel Pham Thi Minh Hai, cheffe adjointe de l’établissement pénitentiaire de Thu Duc (relevant du ministère de la Police), cet endroit détient actuellement près de 200 étrangers (de 21 nationalités), dont huit sans confirmation de nationalité. Les régimes et politiques concernant les détenus étrangers sont strictement respectés. La rencontre de proches, les contacts consulaires sont toujours garantis, conformément aux réglementations.
John Nguyên, un homme de nationalité américaine, a déclaré qu’il était dans la prison depuis 19 ans. C’est un environnement amical pour les détenus. Les superviseurs vietnamiens sont enthousiastes.
Nicholas Stars, un Nigérian de 42 ans, a fait savoir qu’il avait purgé cinq ans ici. Il mange bien, vit confortablement. Les cadres sont gentils et enthousiastes. Il rencontre le personnel du consulat tous les quatre mois, et sa famille tous les un ou deux ans. « Tout va bien ici. »
Outre la garantie d’un hébergement, l’attribution d’ustensiles essentiels, de soins médicaux, la rencontre de proches… les détenus étrangers reçoivent aussi une formation professionnelle, participent aux activités artistiques et sportives,… leur permettant de se préparer à leur retour chez eux. Ils participent aux activités de production pour les aider à mieux comprendre la valeur du travail et à respecter les fruits du travail et celui des autres. Le travail les aide non seulement à s’orienter vers les bonnes choses mais encore à instaurer la confiance.
Mme Li Chun Ying, une Chinoise, a confié qu’elle était très déconcertée lors de ses premiers jours ici. Puis, grâce aux explications et conseils des cadres, sa psychologie s’est de plus en plus améliorée. Dans cet établissement pénitentiaire, les détenues sont bien traitées. Elles apprennent le vietnamien, participent aux activités sportives. « Je gagne des prix lors des compétitions de ping-pong. Je ne parle pas bien le vietnamien, mais je suis vraiment reconnaissante envers les superviseurs et cadres », a-t-elle déclaré.
La détenue thaïlandaise Preayamooch a confié que les conditions de vie ici étaient très bonnes, complètement différentes de ce qu’elle imaginait sur la vie en prison. Les cadres sont sympathiques, serviables et créent les meilleures conditions pour que les détenus puissent purger les peines.
Le vietnamien et la leçon sur l’humanité
En reconnaissant que la rééducation des détenus est une tâche centrale et joue un rôle particulièrement important pour changer les perceptions, les attitudes, les comportements et les modes de vie des détenus, la Direction des superviseurs de l’établissement pénitentiaire de Thu Duc a toujours prêté attention à l’enrichissement des connaissances juridiques et l’enseignement du vietnamien aux détenus étrangers.
L’apprentissage du vietnamien les aide non seulement à avoir une langue commune dans leurs communications quotidiennes mais encore à mieux comprendre les règlements de cet établissement ainsi que les politiques et lois du Parti et de l’État du Vietnam.
Le chef de la classe vietnamienne des détenus étrangers, Peng Kang Yu, de Taïwan (Chine) a précisé que les prisonniers venaient de nombreux pays tels que le Cambodge, le Nigeria, la Thaïlande, la Chine, les États-Unis… Apprendre le vietnamien peut les aider à se rapprocher et à se comprendre.
Passant 19 ans dans cet établissement pénitentiaire de Thu Duc et parlant couramment le vietnamien, Mohd Hafiz Gomez Bin Abdullah, un ressortissant malaisien, a vidé son coeur qu’il était particulièrement impressionné par la solidarité, la gentillesse et l’entraide du peuple vietnamien.
Appréciant le traitement humain des superviseurs vis-à-vis des détenus, Kevin Willia De Santos, avant de retourner dans son pays natal l’Australie, a écrit : « J’ai purgé ma peine au Vietnam pendant 4 ans et 11 mois. Pendant mon séjour ici, j’ai été bien traité, au-dessus des attentes. Les rencontres entre moi et ma famille sont toujours facilitées. J’ai tout noté dans mon cœur. Je quitte le Vietnam dans un bon état ».
Non seulement Kevin Willia De Santos, d’autres détenus de l’établissement pénitentiaire de Thu Duc expriment leur gratitude pour l’assistance et l’affection des cadres qui les ont aidés à comprendre l’humanité et la tolérance des gens et de la loi du Vietnam.
Le sous-colonel Pham Thi Minh Hai, cheffe adjointe de l’établissement pénitentiaire de Thu Duc, a déclaré que comme les autres, l’établissement de Thu Duc faisait de son mieux pour aider les prisonniers à corriger leurs erreurs. La prison n’est pas un endroit pour punir mais pour éduquer et aider les gens à reconstruire leur vie.
Agence Vietnamienne d’Information – 9 juillet 2020
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