Affaire de Dông Tâm : maintien des verdicts de première instance
Après deux jours de jugement en deuxième instance, le Tribunal populaire de Hanoï a condamné six accusés à faire appel dans l’affaire de « meurtre » et d’« actes d’opposition à l’encontre de personnes exerçant une fonction publique » dans la commune de Dông Tâm, district de My Duc à Hanoï.
Sur la base des documents, des dossiers, de l’évolution lors du processus de jugement, des résultats des interrogatoires, le Conseil d’appel a prononcé le maintien des verdicts de première instance contre six accusés qui ont fait appel.
Selon la Cour d’appel, c’est l’affaire de « meurtre », d’« actes d’opposition à l’encontre de personnes exerçant une fonction publique » est particulièrement grave. Les actions des accusés sont particulièrement dangereuses, défiant la loi, ne tenant pas compte de la vie et de la santé d’autrui. C’est un crime organisé, avec des méthodes de cruauté, causant la mort de trois policiers.
Lors du procès en première instance, Lê Dinh Công et Lê Dinh Chuc avaient été condamnés à mort ; Lê Dinh Doanh, à l’emprisonnement à perpétuité ; Bùi Viêt Hiêu, à 16 ans de prison ; Nguyên Quôc Tiên, à 13 ans de prison ; tous pour « meurtre ». Bùi Thi Noi avait écopé de six ans de prison pour « actes d’opposition à l’encontre de personnes exerçant une fonction publique ».
Lê Dinh Công avait été déterminé par le tribunal de première instance comme étant le cerveau, prônant régulièrement le meurtre de policiers et attribuant des tâches à d’autres accusés. Il avait directement lancé des cocktails Molotov et des grenades sur des policiers.
À la fin de 2019 et au début de 2020, après avoir appris que la Police de Hanoï avait coopéré avec la défense aérienne de l’Armée de l’air du ministère de la Défense pour déployer du personnel pour protéger les personnes ayant participé à la construction des murs de clôture pour protéger l’aéroport de Miêu Môn sur le terrain de Sênh, Lê Dinh Kinh (né en 1936, résidant dans le hameau de Hoành) et ses complices avaient acheté des armes dans le but de résister aux forces compétentes.
Le 9 janvier 2020, certaines personnes avaient résisté aux forces de l’ordre, utilisé des grenades, des cocktails Molotov et des couteaux pour attaquer les forces compétentes et les personnes exerçant une fonction publique et troubler l’ordre public. Elles avaient versé de l’essence à plusieurs reprises dans une fosse où trois policiers avaient été piégés avant d’y mettre le feu, ce qui avait directement causé la mort de ceux-ci.
Des policiers avaient trouvé Lê Dinh Kinh tenant une grenade et appelant les autres à résister, alors ils avaient décidé de le tuer.
Agence Vietnamienne d’information – 10 mars 2021
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