Infos Cambodge

La lutte contre le braconnage se poursuit au Cambodge

Face au danger que représente le braconnage et surtout le piégeage pour la faune sauvage du Cambodge, le gouvernement et plusieurs organisations internationales avaient lancé en début mars une campagne de sensibilisation auprès des populations rurales.

Cette campagne, d’une durée de six mois, devait être menée dans six provinces : Kampong Thom, Kratie, Stung Treng, le Mondulkiri, Preah Vihear et le Ratanakiri. Elle a débuté dans cette dernière province le 4 septembre.

Après avoir dressé le bilan de ses six premiers mois, cette campagne reprendra  dans les provinces de Kampong Speu, Koh Kong, Pursat, Battambang, Kampong Chhnang et de Sihanouk.

Selon le ministère de l’environnement, de janvier à la mi-août 2022, quelque 26 588 collets ont été retirés de 76 zones protégées En 2021, c’était 61 611 collets qui avaient été détruits. Ces pièges tuent sans distinction les animaux qu’ils attrapent. Ils contribuent grandement à la disparition d’espèces menacées, telles que le gaur, le banteng, le cerf Sambar, mais aussi des oiseaux, des félins et même des éléphants. 

Six mois après le début de la campagnes, autorités ONG dressent un premier bilan 

De nombreux médias ont été mobilisés, depuis des publicités sur les tuktuks jusqu’à la télévision et la radio, en passant par des médias sociaux comme Facebook, Twitter, YouTube et LinkedIn.

Selon M Seng Teak, directeur national du Fond mondial pour la nature (WWF Cambodge), cette campagne a déjà touché plus de trois millions de personnes et plus de 2 500 braconniers ont directement cessé leurs activités.

De nombreux médias ont été mobilisés depuis des publicités sur les tuktuks, jusqu’à la télévision et la radio en passant par médias sociaux comme Facebook, Twitter, YouTube et LinkedIn

Interdire la consommation de gibier

« Le simple retrait des collets ne suffit plus. Nous devons améliorer l’application de la loi au niveau national et provincial et renforcer la coopération pour dissuader efficacement le piégeage, tout en réduisant la demande de viande sauvage qui alimente ce comportement pernicieux », a déclaré en mars M. Jeremy Parker, directeur des opérations Asie-Pacifique de Fauna & Flora International.

Le gouverneur de la province du Ratanakkiri, Nhem Sam Oeun a annoncé qu’il allait placer des affiches sur tous les marchés et qu’il interdira aux restaurants de vendre du gibier sous peine de poursuites.

Comme nous le savons, lorsque les restaurants cesseront d’acheter de la viande de brousse pour la servir à leurs clients, les chasseurs cesseront de chasser, car il n’y aura plus d’acheteurs.

Lepetitjournal.com – 6 septembre 2022

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