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Quelques conseils avant de partir vivre en Thaïlande

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Le pays veut attirer à la fois les touristes européens et les riches retraités. À Singapour, le “Straits Times” rapporte les ambitions du gouvernement pour 2024, tandis qu’à Londres le “Daily Telegraph” conseille les seniors qui envisagent de s’expatrier dans ce pays d’Asie du Sud-Est.

Depuis la fin de la pandémie, la Thaïlande, une destination très populaire, entend bien relancer son industrie du tourisme et retrouver le niveau d’avant 2019-2020. Ainsi, dans une interview à la mi-novembre, Prommin Lertsuridej, l’un des principaux collaborateurs du Premier ministre, Srettha Thavisin, a déclaré travailler à un projet permettant aux touristes européens d’obtenir des visas de 90 jours, rapporte le Straits Times. Le but est de leur permettre de rester plus longtemps dans le pays et d’y laisser donc le plus de devises possible. Les autorités thaïlandaises aimeraient engranger 2 000 milliards de bahts, soit environ 52 milliards d’euros, en 2024 grâce au tourisme.

Mais la Thaïlande n’est pas qu’une destination de vacances. Pour de nombreux Européens, ce pays d’Asie du Sud-Est est également le lieu rêvé pour passer sa retraite. Ils prisent notamment Bangkok, Phuket et Chiang Mai. “Cependant, s’expatrier n’est pas toujours simple et il est important de prendre les dispositions financières appropriées avant de déménager – des taxes et visas aux pensions et prix de l’immobilier”, note le Daily Telegraph.

Le quotidien britannique a examiné les différentes possibilités qui s’offrent aux seniors en matière de visa. Il existe deux possibilités.

  • Le visa de résident de longue durée (LTR) : Il est octroyé pour cinq ans, renouvelable cinq ans, aux “riches retraités” de plus de 50 ans pouvant justifier d’au moins 73 000 euros de revenus par an, quelle qu’en soit la source (retraite, dividendes, revenus locatifs, etc.). Si vos revenus se situent entre 36 000 et 73 000 euros par an, vous pouvez tout de même bénéficier de ce LTR, mais à condition d’investir au moins 230 000 euros en Thaïlande.
  • Le visa O-A non immigrant : ce visa vous permet de rester au moins un an dans le pays. Il est réservé aux plus de 50 ans et interdit de travailler. Pour l’obtenir, il faut pouvoir justifier d’un revenu mensuel d’au moins 65 000 bahts (1 700 euros environ) ou d’un solde bancaire d’au moins 800 000 bahts (environ 21 000 euros).

Le quotidien britannique insiste également sur les restrictions qui pèsent sur les non-résidents pour les achats immobiliers. S’il leur est possible d’acheter une maison ou un appartement, “ils ne peuvent pas représenter plus de 40 % du total des propriétaires d’un immeuble”, par exemple. Par ailleurs, “les étrangers ne sont pas autorisés à acheter directement des terrains sur lesquels des bâtiments sont construits – et la seule façon de contourner ce problème est de créer une société à responsabilité limitée qui appartient en partie à un local”. Il faut donc se faire accompagner par un avocat qui connaît le droit thaïlandais.

Enfin, les expatriés retraités doivent pouvoir justifier d’une assurance-maladie privée. C’est même une condition pour l’obtention du visa LTR, qui nécessite une prise en charge à hauteur de 46 000 euros environ, ou d’une caution de 92 000 euros pour couvrir les frais médicaux. Le visa O-A non-immigrant est encore plus drastique en ce qui concerne l’assurance.

Courrier International – 6 décembre 2023

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