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Pour renforcer le « tourisme médical », la Thaïlande envisage la légalisation de la GPA pour les couples étrangers

La Thaïlande a décidé d’assouplir sa législation sur la gestation pour autrui (GPA) afin de permettre aux couples étrangers de recourir à une mère porteuse dans le pays, a déclaré un haut responsable de la Santé ce vendredi 1er mars 2024.

La Thaïlande avait strictement encadré en 2015 la pratique de la GPA, pour notamment l’interdire aux couples étrangers, à la suite d’une série de scandales très médiatisés sur l’industrie florissante – et opaque – des « utérus à louer« .

Quelles sont les conditions ?

« Nous allons modifier la loi pour permettre aux couples étrangers de bénéficier des services d’une mère porteuse sur la base des réglementations« , a indiqué Arkhom Praditsuwan, directeur général adjoint du département de soutien aux services de santé, à Reuters.

« Les personnes éligibles doivent être légalement mariées, quel que soit leur genre, et l’enfant issu de la GPA doit bénéficier d’une protection et de droits dans le pays d’origine du couple« , a précisé Arkhom Praditsuwan.

Les couples étrangers pourront faire venir sur place une mère porteuse ou faire appel à une mère porteuse thaïlandaise, après avoir reçu l’autorisation d’un comité gouvernemental, a-t-il ajouté.

Depuis 2015, la GPA était réservée aux Thaïlandais

L’amendement sera soumis ce mois-ci à l’approbation du conseil des ministres. Il s’inscrit dans le cadre d’une réforme plus large sur la GPA, la fécondation in vitro et l’insémination artificielle, pour permettre aux Thaïlandais, y compris aux couples de même sexe, d’obtenir un accès plus facile à ces services et pour renforcer le « tourisme médical« , selon Arkhom Praditsuwan.

Si le cabinet approuve le projet d’amendement, le texte sera ensuite examiné par la Chambre des représentants et par le Sénat.

Depuis 2015, la Thaïlande n’autorise la GPA que pour les couples thaïlandais ou les Thaïlandais mariés à un étranger depuis plus de trois ans et qui font face à des difficultés pour avoir des enfants.

Par Manon Lozano – Midi Libre – 1er mars 2024

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